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Yza

Yza

Entre littérature et arts visuels, à la poursuite des ombres, je cherche. Parfois je trouve. Souvent c'est à un mur que se résume le monde... Yza est un pseudonyme, choisi pour m'affranchir d'un prénom jugé trop banal mais sans m'en écarter complètement parce qu'au fond je ne me conçois pas sans lui

Ses blogs

Terres nykthes

Ce blog au nom bizarre consonant un rien "fantasy" est né en janvier 2009; et bien que la rubrique "archives" n'en laisse voir qu'une petite partie émergée l'iceberg nykthéen est bien enraciné dans les premiers jours de l'an (fut-il "de grâce" ou non, ça...) 2009. C'est un petit coin de Toile taillé pour quelques aventures d'écriture essentiellement vouées à la chronique littéraire mais dérivant parfois - vers où? Ma foi je l'ignore. Le temps le dira...
Yza Yza
Articles : 569
Depuis : 02/01/2009
Categorie : Littérature, BD & Poésie

Articles à découvrir

Ci-gît...

Ci-gît...

Demain je pars. Une fois de plus, seule et au volant, le trajet en voiture vers Gourdon. Et toujours la même terreur, la même sensation d'aller vers l'abîme. Certes justifiée désormais par le danger, réel, que représente un parcours routier pour une conductrice fort peu aguerrie, peureuse de nature et lente à réagir quand il faudrait être
Être là le 9 avril 2024 ...

Être là le 9 avril 2024 ...

…et mettre en ligne une page de journal écrite le matin même. De retour à Gourdon et prise dans les lises infiniment visqueuses des démarches, des paperasses, des formalités dont je ne savais pas un traître mot jusqu’à ce que la mise en vente du Barry Bas m’en révèle le nombre, l’étendue, la complexité et qui par là me deviennen
Des boîtes à livres (II)

Des boîtes à livres (II)

[...] ces dispositifs qui se multiplient jusque dans les villages permettant de déposer commodément les livres dont on souhaite se séparer pour en prendre d’autres en échange écrivais-je il y a peu; il me faut développer un peu: outre que l'on fait ses dépôts de livres avec une facilité inégalable dans ces boîtes – lorsqu'elles sont
Faire place nette

Faire place nette

Nette? Vraiment? Un peu d'espace se dégage, des boîtes changent de place, les formes géométrique régulières des empilements me rassurent: quelque chose a été accompli. Un soulagement me gagne – je viens de passer à la déchiqueteuse de vieux tirages remontant à l'époque où, fraîchement initiée au tirage argentique (très fraîchemen
Des boîtes à livres (III)

Des boîtes à livres (III)

Une fois abandonné le roman de Thierry Jonquet Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte c’est à une autre trouvaille tirée de sa boîte en février dernier que je me suis attaquée: un roman de Fred Vargas en édition de poche – J’ai Lu –, Pars vite et reviens tard. Le nom de l’auteur a suffi à me pousser au geste (d'aille
D'outre-tombe, peut-être...

D'outre-tombe, peut-être...

Serai-je sortie vivante du voyage? Malgré ce sentiment de mort imminente, qui rend toutes choses futiles, dérisoires, risibles (au premier chef desquelles ces microscopiques réalisations que l'on tient pour si importantes parce qu'en elles tient, croit-on, sa raison d'être) et qui ne laisse pas de me tenailler avec une cruelle acuité quand se
S'ébrouer ?

S'ébrouer ?

Je ne m'étais pas rendu compte que trois mois avaient passé depuis mon dernier passage ici. Oh, bien souvent des textes se sont ébauchés en pensée et plus d'une fois j'ai cru qu'une petite brève, sinon une chronique, prenait forme et puis très vite ce qui s'esquissait était jeté. Boule de papier mentalement froissée et lancée à la corbe
Nécroféline - pour Mélithys

Nécroféline - pour Mélithys

Le 6 juillet 2023 il a fallu t’endormir définitivement, un mois jour pour jour après une seconde opération dont tu avais in fine bien récupéré malgré un probable AVC postopératoire et donc une convalescence moins rapide qu’en décembre quand il avait fallu, par une première intervention, t’enlever une tumeur mammaire qui s’avéra
Se réveiller...

Se réveiller...

Parfois, sans que rien se soit produit d'identifiable qui fût de nature à passer l'âme au noir de fumée, l'on se retrouve jeté dans un boyau sombre empuanti de moisissures... On vient d'entrer dans un long tunnel dont on n'entrevoit pas l'issue et, dès lors, chaque matin ressemblera à un pensum: l'on se réveille avec au fond de soi comme un
Un si long sommeil...

Un si long sommeil...

... qu'il en serait presque une mise au tombeau. Car de ce réveil imaginé le 12 septembre dernier à la faveur d'un livre lu, sitôt aimé et accompagné de foultitudes de notes jetées çà et là en cours de lecture puisque je prévoyais, en croyant dur comme fer la chose possible, de rédiger ici une chronique (et non sur k-libre car l'ouvrage